samedi 30 mars 2013

Merci à la marine française !

   

Au-delà de ses missions de défense, la marine française participe à des missions humanitaires en convoyant du fret pour des associations de solidarité internationale.


C'est dans ce cadre que le BPC Mistral, un navire de guerre, a déposé, pour notre association, 10 m3 de livres et mobilier scolaire qui iront alimenter la bibliothèque de Glékopé et la cantine de l'école de Séva.

Lien vers l'article de Focus Info

lundi 18 mars 2013

Lycée horticole de Voutezac : Un geste de solidarité


Le 13 décembre, le fruit de la collecte a été remis au Président de l’association en présence de Madame le Proviseur. 


vendredi 8 mars 2013

8 mars : Journée de la femme


C'est dans les campagnes que la situation des femmes en Afrique est la plus difficile. D'abord, la fillette est moins envoyée à l'école : les mères ne voient pas l'utilité de scolariser une enfant qui est appelée, dès son plus jeune âge, à les seconder, en gardant les plus jeunes et en participant aux tâches domestiques, comme aller chercher l'eau ou s'occuper de la maison. Dès 4 ans, la petite fille est mise au travail. Avec sa mère, elle pourvoie à l'économie de la cellule familiale.

La femme en Afrique est perçue comme une richesse. C'est le mari qui doit payer la dot aux parents. Elle est souvent tellement lourde que seuls les hommes aisés ou âgés peuvent acquitter son prix. Par ses épouses, l'homme acquiert une force de travail. Plus il a de femmes, plus il est riche et envié. 
La polygamie reste une tradition dans bien des pays d'Afrique. Cependant au Togo, il est demandé à l'époux d'opter de façon irrévocable, dès ses premières noces, soit pour la monogamie, soit pour la polygamie. Mais ceci est-il bien respecté...
Malgré l'urbanisation rapide du continent, plus des trois quarts des femmes travaillent encore dans le secteur agricole. Or le travail incessant qu'elles fournissent est sans comparaison avec celui dont est chargé l'homme, surtout si l'on ajoute les tâches domestiques purement féminines, liées à l'éducation des enfants, à l'entretien du foyer, à la préparation des repas. Elles sont les premiers agents économiques des campagnes, car elles s’occupent des cultures vivrières, tout en ne disposant d’aucun droit sur les terres qu’elles cultivent. Elles n’existent toujours pas dans le droit foncier. Elles compensent souvent en exerçant parallèlement une activité artisanale (confection de paniers, de tissus, de beignets...) ce qui leur permet d'acquérir une certaine autonomie financière dans la cellule familiale : l'argent qu'elles gagnent reste en général leur propriété. Les femmes sont ainsi la première cible des activités de microcrédit, parce qu'elles travaillent dur et remboursent scrupuleusement... contrairement aux hommes. Le microcrédit ne fait que reproduire le système des tontines, en usage depuis toujours en Afrique.
Ainsi, la femme africaine porte bien souvent sur ses épaules, dans tous les sens du terme, la santé économique des campagnes africaines. Une véritable performance qui force l'admiration lorsqu'on sait qu'aucune n'échappe (sauf raisons médicales) à l'impératif de la procréation. La fréquence des maternités et leur faible encadrement médical expliquent que le statut gynécologique de la plupart des femmes soit souvent désastreux. 
On comprend dans ces conditions pourquoi bien des femmes ont la tentation de fuir le village pour vivre en ville, où elles échappent à la fois à l'autorité du groupe et des anciens et à une impitoyable division sexuelle du travail. La vie urbaine apporte incontestablement une amélioration de la condition féminine.
Il n’empêche que les femmes restent toujours les bêtes de somme de l’Afrique.

D’après Sylvie Brunel