Avec une population de plus de 1 500 000 habitants, Lomé concentre à elle seule 20 % de la population du pays, mais ne dispose pas d’une véritable politique d’assainissement en termes de collecte des déchets. Cette situation conduit à l’envahissement de l’espace public par des détritus.
Parmi eux, les sachets plastiques, et plus particulièrement les sachets d’eau, massivement utilisés par la population, envahissent les rues. Leur accumulation entraîne de nombreuses conséquences néfastes pour l’environnement et la santé publique.
Afin de sensibiliser la population à cette situation, l’ONG STEJ a mis en place le projet Zam-Ké.
Ce projet Zam-Ké ("Utilise-moi encore" en langue mina) consiste à récupérer ces sachets pour fabriquer des sacs et accessoires et les commercialiser. Une fois collectés, ils sont lavés par des femmes. Non seulement l’association STEJ participe activement à la protection de l’environnement, mais aussi à la création d’emplois. Après cette phase de nettoyage, des équipes de couturiers et de tapissiers (hommes et femmes) confectionnent des articles qui seront commercialisés dans des boutiques.
Il en existe deux : une à Lomé au grand marché de Cacaveli et une à Kpalimé. Ces boutiques elles-mêmes sont aussi construites à l’aide de matériaux recyclés : conteneur, pneus, bambous etc.
Les articles Zam-Ké seront en vente sur le stand de l’association Togo 19 lors de prochaines manifestations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire